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Reconnaissance territoriale
L’Ďă˝¶ĘÓƵ reconnaĂ®t qu'elle est situĂ©e en territoire autochtone non cĂ©dĂ© par voie de traitĂ©, et souhaite saluer ceux et celles qui, depuis des temps immĂ©moriaux, en ont Ă©tĂ© les gardiens traditionnels. Elle exprime son respect pour la contribution des peuples autochtones Ă la culture des sociĂ©tĂ©s ici et partout autour du monde.
S’engager dans la réconciliation
La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation est une journée de commémoration qui rend hommage aux victimes et survivants des pensionnats autochtones ainsi qu’à leurs familles. La réconciliation vise essentiellement à reconnaître les droits des Premiers Peuples et à rétablir une relation avec ceux-ci.
Pourquoi nous inviter Ă porter la couleur orange?
C’est un héritage de la cérémonie de commémoration près de l'ancien pensionnat de la Mission Saint-Joseph tenue au printemps 2013 à Williams Lake, en Colombie-Britannique. Les questions sont disposées dans des accordéons
Ce geste est inspiré du récit de Phyllis Webstad, à qui l'on avait enlevé sa nouvelle chemise orange vif à son premier jour d’école à la Mission. On porte la couleur orange chaque année, à l'occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, pour se rappeler cette histoire et celle des pensionnats autochtones au Canada.
Pourquoi le 30 septembre?
Cette date a été choisie parce que c’est à cette période de l’année que les enfants autochtones étaient arrachés à leur foyer et envoyés dans des pensionnats. C'est aussi le moment de préparer le terrain pour les politiques contre le racisme et contre l’intimidation qui seront mises en œuvre au cours de l’année scolaire qui vient. Cette journée est l'occasion pour les Premières Nations, les Métis, les Inuits et les gouvernements locaux, les écoles et les communautés de se rassembler dans un esprit de réconciliation et sous le signe de l’espoir pour des générations d’enfants à venir. C’est pourquoi le gouvernement du Canada a fait de cette date une journée nationale.
Saviez-vous qu’il y a 11 nations autochtones au Québec?
Ces nations autochtones contribuent à la richesse culturelle et à la diversité du Québec. 
- Abénakis/W8banaki (Abénaquis)
- Anishinabeg/Anicinapek (Algonquins)
- Atikamekw Nehirowsiw (Attikameks)
- Eeyou/Eenou (Cris)
- Wendat
- Innu/Ilnu
- Inuk/Inuuk/Inuit
- Wolastoqiyik Wahsipekuk (Malécites)
- Mi’gmaq/Mi’qmaq/Mi’kmaq (Micmacs)
- Mohawk-Kanien’kehá:ka (Mohawks)
- Naskapis
Comment pouvez-vous faciliter l’établissement de liens entre allochtones et Autochtones?
Construire des relations avec les membres des Premiers Peuples permet de connaître leurs réalités d’une manière plus intime et directe. Pour y parvenir, vous pourriez notamment :
- Assister à un évènement culturel autochtone et discuter avec les artistes invités;
- Suivre des cours de langues autochtones. Le Centre de langues de l’UdeM offre des cours de langues abénaquise et innue;
- Participer à un pow-wow dans une communauté et échanger avec les personnes présentes.
Comment pouvez-vous découvrir les arts et les cultures autochtones?
L’art autochtone est très diversifiĂ©. S’intĂ©resser Ă l’art et aux cultures autochtones permet d’amorcer un dialogue entre Autochtones et allochtones. L’équipe du Vice-rectorat au communautaire, Ă l’international et aux Premiers Peuples de l’Ďă˝¶ĘÓƵ vous propose quelques Ĺ“uvres et artistes Ă dĂ©couvrir.
- La sculpture : Parallaxe, de l’artiste d’origine wendate Ludovic Boney, ici même sur la place Publique du campus de la montagne.
- Le cinéma : Kuessipan de Naomi Fontaine, Beans de Tracey Deer et Ninan Auassat : Nous, les enfants de Kim O’Bomsawin.
- La littérature : Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat de Joséphine Bacon, Kukum de Michel Jean, Trouver la maison d’Océane Kitura Bohémier-Tootoo, Nipinapunan d’Alexis Vollant, Nish : le Nord et le Sud d’Isabelle Picard et L’amie de mon père de Moira-Uashteskun Bacon.
- Les artistes musicaux : Elisapie, Florent Vollant, Laura Niquay et Shawnee Kish.
Pourquoi le point de vue autochtone sur les questions liées aux Premiers Peuples est-il si important?
Beaucoup d’informations sur les Premiers Peuples proviennent de personnes allochtones. Dans une perspective de réconciliation, il est essentiel de privilégier les paroles directes des Premiers Peuples ainsi que les sources validées ou produites par des personnes et des organismes autochtones. Parmi ces organismes se trouvent le , , le , et le . De plus, l’inclusion de perspectives autochtones, que le sujet touche aux Premières Nations ou qu’il soit tout autre, permet d’enrichir la discussion et d’amener une diversité accrue de points de vue.
Comment pouvez-vous soutenir les causes liées aux droits des Premiers Peuples?
L’appui des personnes allochtones aux initiatives qui cherchent à rétablir ou à promouvoir les droits des Premiers Peuples représente un engagement significatif en faveur de la réconciliation. Mais avancer dans la réconciliation commence par veiller à ce que les Premiers Peuples soient inclus et engagés de façon constante dans toutes vos actions.
Prendre part à la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation ou à des marches de solidarité pour soutenir des initiatives autochtones, c’est contribuer activement à faire résonner la voix des Premiers Peuples.
Gouvernance
La gouvernance autochtone à l’UdeM s’appuie sur des principes et des valeurs autochtones. Conçue de manière circulaire, elle favorise le partage de manière multilatérale et améliore l’accès aux lieux d’échanges autochtones en les rendant plus organiques et efficaces. Elle facilite également les processus de sécurisation culturelle à l’UdeM.
Les membres de la communauté autochtone de l’UdeM sont au cœur de cette gouvernance, qui comprend quatre instances.
Le Conseil de gouvernance
Les membres sont :
- Alexandra Ambroise (organisme autochtone)
- Jean-Luc Lavoie (organisme autochtone)
- Mélanie Lumsden (personnel non enseignant)
- Kim Tekakwitha Martin (communauté de proximité)
- Yvette Mollen (corps professoral)
- Coralie Niquay (communauté étudiante)
- Donald Tolley (communauté étudiante)
Le Comité Kwé Kwé
C’est le lieu d’échange des employées et employés autochtones à l’UdeM. Le Comité Kwé Kwé procure un ancrage pour nouer des liens significatifs et s’épanouir, en plus de soutenir l’engagement, la participation et le sentiment d’appartenance.
Le Centre étudiant des Premiers Peuples
Le Centre propose un soutien personnalisé visant à répondre aux besoins spécifiques des étudiantes et des étudiants autochtones. Cela se traduit par la mise en place et l'animation d'activités socioculturelles, l'orientation vers les services pertinents et la création d'un environnement sécuritaire respectueux de leur culture.
L’Assemblée autochtone
Trois fois par année, l’Assemblée autochtone réunit les parties prenantes au cœur du plan d’action Premiers Peuples à l’UdeM. Elle est ouverte aux membres autochtones de la communauté étudiante et du personnel de l’UdeM, ainsi qu’aux personnes allochtones des associations étudiantes et aux personnes responsables des dossiers Premiers Peuples dans les vice-rectorats et les facultés.

Guide d’accueil pour les membres de la communauté étudiante autochtone
Une mine de renseignements pour répondre à vos besoins: faciliter votre transition vers les études universitaires, présenter les services qui pourraient vous être utiles au fil de votre parcours, en plus de souligner des occasions de créer des liens sur le campus.
Plan d’action
Notre plan d’action 2024-2029 préconise un plus grand engagement des personnes issues des Premiers Peuples dans les démarches les concernant, le développement d’un milieu plus culturellement sécurisant et un meilleur équilibre entre les savoirs autochtones et allochtones.

Quatre grands projets structurants
Augmenter la visibilité autochtone
Améliorer le sentiment de sécurité des personnes autochtones
Tristan Perodeau
Étudiant en chimie

Doreen Petiquay Barthold
Diplômée en traduction

Ressources
La communauté étudiante autochtone de l’UdeM bénéficie d'un large éventail de ressources, comprenant des lieux de rencontre, des services de référence, des bourses d’études et plus encore.

Centre étudiant des Premiers Peuples
Le Centre propose un soutien personnalisé visant à répondre aux besoins spécifiques des étudiantes et des étudiants autochtones. Cela se traduit par la mise en place et l'animation d'activités socioculturelles, l'orientation vers les services pertinents, et la création d'un environnement sécuritaire respectueux de leur culture.
Autres ressources Ă explorer
Admission et programmes d’études
Consultez les informations conçues sur mesure pour les membres des communautés autochtones.
- En quoi consiste l’admission inclusive
- Liste des programmes d’études ciblés pour les candidats souhaitant être évalués dans la catégorie des Premières Nations, Inuit et Métis du Canada.
- Qu’est-ce que l’autodéclaration et à quoi sert-elle?
Bourses
L’Ďă˝¶ĘÓƵ met Ă la disposition des Ă©tudiants un rĂ©pertoire de bourses d’études. Certaines sont rĂ©servĂ©es et spĂ©cifiquement conçues pour les Ă©tudiants et Ă©tudiantes autochtones, comme le Prix Claude-Kistabish et la Bourses Mary Two-Axe Early. La plupart sont donc compatibles avec vos autres sources de financement.
Formation Place aux Premiers Peuples
Cette formation aborde notamment les questions de discrimination, d'intersectionnalité et d’injustice ainsi que la sécurisation culturelle en milieu universitaire comme ailleurs.
Continuum de sécurisation culturelle
Leadership autochtone
Un programme visant à mettre en contact des diplômés autochtones avec des employeurs en assurant un accompagnement pour les diplômés dans leur recherche d'emploi et pour les employeurs en matière de sécurisation culturelle.
Espaces de discussion, d’échange et de soutien
Le Salon Uatik, situé au niveau mezzanine du pavillon Lionel-Groulx offre un espace d’échange pour la communauté autochtone à l’UdeM.
Ensemble, Premiers Peuples, c’est l’endroit idéal pour développer des liens entre étudiants et étudiantes autochtones.
Cérémonie des réussites étudiantes autochtones
La Cérémonie est organisée annuellement par les Services à la vie étudiante.
À découvrir

Le Principe de Joyce
En novembre 2023, l’Ďă˝¶ĘÓƵ tout entière adhĂ©rait au Principe de Joyce, une dĂ©claration qui a inspirĂ© plusieurs stratĂ©gies du Plan d’action 2024-2029. Sandro Echaquan, professeur Ă la FacultĂ© des sciences infirmières, explique les fondements du Principe de Joyce, notamment l’accès Ă©quitable aux services sociaux et de santĂ© ainsi que la reconnaissance des savoirs autochtones dans les soins de santĂ©.
Études et recherche
Études autochtones
Cours et formations à découvrir
- Les et les au Centre de langues
- La formation en ligne Place aux Premiers Peuples
Recherche en contexte autochtone
Décolonisation de la recherche
Ce premier rapport du Comité de la décolonisation de la recherche présente les réflexions issues des échanges avec des chercheurs et chercheuses ainsi que des membres de la communauté étudiante et d’organismes autochtones sur les défis de la recherche concernant les Premiers Peuples. Il met en avant leurs perspectives afin de proposer des pistes d’amélioration. Ce document vise à nourrir la réflexion institutionnelle, sans constituer une position officielle.
Les Bibliothèques de l'UdeM mettent à la disposition de la communauté une série de ressources soutenant la recherche en contexte autochtone. Vous y trouverez des ouvrages de référence, des bases de données, des périodiques, des documents de référence concernant l'éthique de la recherche en contexte autochtone, une liste de centres, groupes et chaires de recherche.
Travailler Ă l'UdeM

L’Ďă˝¶ĘÓƵ prĂ´ne des valeurs d’équitĂ© et d’inclusion afin d’offrir un milieu de vie oĂą ses Ă©tudiants et ses employĂ©s peuvent exprimer tout leur talent et avoir un impact positif sur l’ensemble de la sociĂ©tĂ©.
L’inclusion au cœur de nos actions
L’Ďă˝¶ĘÓƵ est un lieu d’apprentissage inclusif oĂą l’apport de toutes et tous est mis de l’avant. Nous entendons contribuer Ă recrĂ©er des ponts entre les Premiers Peuples et leurs concitoyens montrĂ©alais, quĂ©bĂ©cois et canadiens.
Au-delĂ des lois applicables
L’Université est, entre autres, assujettie à la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi et doit mettre en place des mesures visant à avoir une représentation équitable des groupes sociaux historiquement lésés dans leur accès à l'emploi.
Cependant, convaincue de la valeur ajoutée de la diversité, l’UdeM s’engage à aller au-delà des différentes lois applicables et souhaite aussi instaurer un dialogue avec les Premiers Peuples afin, notamment, de les attirer, les embaucher et les intégrer au sein de la communauté universitaire de façon harmonieuse.
Développez votre carrière avec nous
L’Université offre de nombreuses possibilités d’emplois dans des secteurs aussi variés que l’administration, l’enseignement et la recherche, le secteur technique et des métiers, ainsi que des professions plus spécialisées. Pour consulter les offres d’emploi et poser votre candidature, visitez le site .
Lorsque vous soumettrez votre candidature, nous vous encourageons à vous identifier comme membre d’une communauté autochtone, cela nous permettra d’accorder une attention particulière à votre dossier.
Ensemble, pour réussir
C’est avec une volontĂ© de consultation et de consolidation de relations durables que l’Ďă˝¶ĘÓƵ dĂ©veloppe des liens Ă©troits avec les diffĂ©rents acteurs prĂ©sents au sein des communautĂ©s autochtones. Afin de rĂ©affirmer notre engagement, nous ajouterons au cours des prochains mois une ressource spĂ©cialisĂ©e en relations autochtones Ă notre Ă©quipe. Cela nous permettra d'accentuer la prĂ©sence de l’UniversitĂ© au sein des diverses communautĂ©s et de travailler de concert avec elles pour favoriser leur dĂ©veloppement culturel, social et Ă©conomique.


